Relisant quelques écrits de mon passé composé,
je réalise mon assouplissement. Il fut des moments, oui des jours meilleurs, où
la délivrance passait quelques peu par mon arrogance. Je regarde ce passé, où
vous envoyer promener, me faisait délirer. Je me rappelle ces instants, où je
jouais en subtilité, afin d'exprimer à quel point ce monde me fait chier. Vous me
tapez sur les nerfs et je ne sais plus le dire, l'écrire. Je suis rendu mou et ça me
rend fou. Je reste poli, la peur de vous blesser, de vous faire fuir... Ah non, j’oublie, vous êtes déjà tous partis. Vous m’avez délaissé, ignoré et mon talent
ne fut partagé, malgré tout le travail que j’y ai mis. Donc aujourd’hui, je vous
envoie vous faire foutre avec toute la grâce et la subtilité, qui depuis
longtemps s’est absentée. Enfin je ne ferme pas boutique, mais je démontrerai
que l’assouplissement peut-être provisoire et que l’arrogance entre à nouveau
dans la dance.
Bon Délire.
Yan.
Me faire envoyer promener par toi, je le prend comme un compliment surtout venant d'un type qui a un regard si réaliste sur notre monde qui s'alourdit de torpeur ou d'avoir trop peur de décrier les absurdités qu'on nous fait avaler.
RépondreSupprimerSalut Catherine, merci pour les bons mots. J'espère que tous ont saisi que cette arrogance n'est pas dirigée vers vous, mais plutôt vers moi qui, parfois, crains de blesser les gens avec mes mots, mes pensées.
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