mardi 24 février 2015

Le savoir c'est l'ignorance.

Savoir que l’on ne sait rien. Savoir pour se sentir bien. Que celui qui comme moi ne connaît rien s’affiche. De tout de façon le monde s’en fiche. Aujourd’hui les avis sont gratuits. Parler pour ne rien dire c’est le savoir de notre temps. Ouvrir la bouche pour se plaindre, se manifester afin de critiquer. Piler sur ceux qui ne savent pas, mais dans quel but ? Exprimer son savoir comme si vous représentiez la vérité. Mais qui êtes vous pour déterminer la vérité ? Le temps consacrer à tellement penser avoir raison, à clamer vos opinions dans l’espoir de faire oublier celles des autres. Frapper les autres n’exprime pas votre dominance, ça ne fait que démontrer votre grande ignorance. Peu importe si vous êtes blessé, de toute façon, comme moi, vous ne savez rien.
Yan.
Bon Délire.


samedi 14 février 2015

Un froid décoloré.

                                               

Alors que la nuit s’installe, que les couleurs s’atténuent, la neige reste froide et me fait sentir nu. C’est avec amertume que je réalise, devant la roue qui ne tourne plus, que ses lumières n’honoreront pas ma venue. Seul, je me tiens droit au milieu de cette cérémonie endormie par le froid et me demande pourquoi. Pourquoi ce vide, où sont les invités de cette fête foraine désertée. La joie et les couleurs ne brillant pas, je prends davantage connaissance du froid et réalise que mes pieds commencent à bruler. C’est dans la hâte que je quitte cette espace désertique et que je file réchauffer mes sens altérés.
Yan.

vendredi 6 février 2015

Photos grivoises, la douceur des corps.


Je me lance, j'ose alors que l'occasion se présente. Les partenaires se tiennent devant moi et attendent mes directions. Commençons simplement, ils sont nus, ils sont beaux, ils sont grivois. Ils se caressent, s'embrassent, se touchent et semblent m'oublier moi et la caméra. C'est dans une atmosphère plus que collante, que leurs corps semblent ne faire qu’un. Je reste concentré et au moment où les positions s’enchainent je déclenche l’obturateur. Je regarde le résultat sur l’écran de l’appareil, je n’en peux plus, j’ai chaud. Les couleurs sont splendides, les acteurs m’ont convaincu, je cède. Je me lance vers ce duo que je regarde et trouve beau. Je n’ai qu’une envie, les prendre, glisser ma langue sur les corps enlacés, les sucer, les dévorer.
Yan.
Bon Délire.
Pour consulter les photos cliquez sur le lien : Photos Grivoises