jeudi 26 juin 2014

La sécheresse

Une période difficile à traverser, une période vide, sans idée. Je me frotte au néant, tel un trou noir aspirant ce qui reste de mes pensées. Formule améliorée, qui ne cesse de mieux absorber, ne laissant qu’un désert aride, un cerveau vide. Après quelques années à vouloir me dépasser, je me suis aujourd’hui, desséché. Réflexions abstraites, visions farfelues, idées mal tournées, mais où se trouvent ces folies que le soleil a ternies. Je vous livre aujourd’hui l’issue de la déshydratation de l’éponge imagination. Heureusement la rupture de stock ne peut durer et je vous reviendrai, éventuellement, avec d’autres observations qui sauront je l’espère,
capter votre attention.

Yan.

jeudi 19 juin 2014

Les Tulipes.

Douce fleur je sens ton parfum et réalise ta fragilité. Marcher à travers les magnifiques talles de tulipes qui ornent les parterres de la ville d’Ottawa est une chance. Beaucoup de couleurs envahissent les parcs et je m’émerveille, comme plusieurs autres, devant cet événement grandiose. Bien qu’éphémère, je garde de très bons souvenirs et je partage avec vous.
Yan. 

mardi 10 juin 2014

Chaud Défi !


Sous un soleil de plomb avait lieu le défi “À votre rythme“. Une chaleur sans mesure met à l'épreuve des coureurs d'horizons multiples. C'est dans la joie et gonflés de motivation qu'ils se sont lancés à travers les rues sans ombre. Cuisant du soleil béton, les chaussures chauffées sont propulsées par une force parfois insoupçonnée. Le sourire au lèvre et la sueur au front, ces athlètes ont fièrement passé la ligne d'arrivée. Parfois au bout de leur souffle, la souffrance vécue représente peu face à la cause qu'ils supportent. Félicitation à tous ces coureurs, marcheurs; vos efforts ne seront pas vains. Vous apportez à votre façon une aide précieuse au département d’oncologie du Centre hospitalier Pierre Le Gardeur !
Yan.

jeudi 5 juin 2014

Une maison dans le chemin.

Une maison dans le chemin, quel est son destin. Ces habitants voisins, inconscients du danger, celui d'être piétiné, s'acharnent à former, une troupe, une armée. Amassant ici et là, débris et éclats, elles se soucient peu de terminer sous un pneu. Travaillant sans relâche, elles ont du déserter quand une bombe est tombée. Arme chimique tu t'es infiltrée, dans les moindres recoins tu as ravagé. Dévastées, elles ont abandonné ce travail acharné dans ce monde sans pitié. Amas de sable, dernier vestige d'un passage éphémère. Au vent qui souffle seront effacées, les traces de la maison dans le chemin maintenant oublié.
Yan.