jeudi 3 novembre 2016

Vieillir, s’adoucir.


Rêves inachevés, mort violente. Vie prudente tu m’as étouffée, à petit feu je me suis échoué. Jeune et fonceur tu oublies la peur qui pourtant, à travers les ans, rongera ton bonheur. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait, une phrase qui prend tout son sens. Vieillir, s’adoucir mais surtout pas s’assagir. L’expérience ne rend pas sage tel que le laisse présager l’image. Usé et fatigué, ma sécurité par la stabilité, je reste immobile et regarde la parade sans y participer. En phase de toutes ces années passées, les fonceurs se meurent dans la frayeur connaissant la fragilité. Erreur à ne pas faire, les yeux embrouillés je ne vois plus la vie. Concentré, incapable de m’adapter, je vieillis et me ramollis. Je fuis dans ces lignes, j’exprime ma déconvenue et espère de tout mon cœur me réveiller sans peur.
Yan.




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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!