jeudi 24 novembre 2016

C’est la dernière.



C’est la dernière, celle qui ne se consommera pas. La dernière de l’ère estivale, c’est elle qui prendra le froid. Devant la nuit, le soleil ne peut l’aider. Le jour venu n’offre pas la chaleur escomptée et maintenant elle s’éteint. La lueur de l’hiver afflige la vie fragile. C’est la dernière, celle qui se consumera par le froid. Elle est verte et le restera. C’est la dernière.
Yan.

vendredi 18 novembre 2016

Super dans la lune !

Cette semaine on a eu droit à une super lune et depuis, je suis toujours dans la lune. Je rêve en couleurs, les yeux perdus dans la brume. Je m'arrête, prends une pause, je m'évade et j'en redemande. J'en oublie mon idée, mais peu importe je suis bien. À votre tour de fuir dans les songes, de tomber dans la lune et d'oublier.

Yan.

samedi 12 novembre 2016

Des mots une photo.


Le temps file à toute allure, je reste de pierre, immobile. La vie nous glisse entre les doigts, le flou se dissipe et la pierre qui reste net, sera seule au final. Je repose en paix devant cette nature merveilleuse, harmonieuse. C’est sans mot que je m’exprime à travers cette photo.
Yan
    

jeudi 3 novembre 2016

Vieillir, s’adoucir.


Rêves inachevés, mort violente. Vie prudente tu m’as étouffée, à petit feu je me suis échoué. Jeune et fonceur tu oublies la peur qui pourtant, à travers les ans, rongera ton bonheur. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait, une phrase qui prend tout son sens. Vieillir, s’adoucir mais surtout pas s’assagir. L’expérience ne rend pas sage tel que le laisse présager l’image. Usé et fatigué, ma sécurité par la stabilité, je reste immobile et regarde la parade sans y participer. En phase de toutes ces années passées, les fonceurs se meurent dans la frayeur connaissant la fragilité. Erreur à ne pas faire, les yeux embrouillés je ne vois plus la vie. Concentré, incapable de m’adapter, je vieillis et me ramollis. Je fuis dans ces lignes, j’exprime ma déconvenue et espère de tout mon cœur me réveiller sans peur.
Yan.