Dimanche 9 octobre 2016, je me dirigeai pour
entreprendre la randonnée de la montagne noire. C'est un site où en 1943, le Liberator Harry,
un avion de l’armée canadienne s’est écrasé. Un sentier qui prend quelques
heures pour un résultat partagé. J’arrive au site de l’avion, les pièces
jonchent le sol, les souvenirs d’une difficile réalité. Je suis privilégié de
voir un moment d’histoire. Environ un kilomètre plus haut, j’arrive au point
culminant, 892 mètres d’altitude, le sommet, je suis déçu. Ça fait des heures
que je marche en pleine nature, j’arrive en haut et je suis cerné par des
camions 4X4, des Jeeps et des gens bière en main. C’est fait, le coté nature
sauvage s’est éteint. Maintenant je dois marcher encore quelques heures afin de
retrouver le point de départ de ce sentier qui me laissait présager une belle
aventure. Tant de marche et d’attente pour un résultat plutôt mitigé.
Yan.