mercredi 28 septembre 2016

Des souvenirs refont surface.



Pensant les avoir oublié, voilà les souvenirs du secondaire  qui refont surface, qui ressurgissent d’outre-tombe. Les finissants de 1991 du collège St-Jean Vianney sont recherchés et conviés à une soirée retrouvailles. Devons-nous ressasser toutes ces expériences enfouies profondément dans la mémoire de ceux qui ne veulent pas en parler ? Je me revois en photo alors que je n’avais que 15 ans. Déjà 25 années sont passées. Le temps de l’insouciance est bien révolu. Maintenant, nos vies sont agrémentées de responsabilités et d’obligations (pour ceux qui connaissent la signification du terme obligation). L’époque scolaire a fait de moi l’être que je suis aujourd’hui et je ne peux vous en vouloir pour les marques que vous avez laissées. Ai-je besoin de vous affronter à nouveau, je ne crois pas… Ai-je envie de vous croiser encore une fois ? Il faut bien dire qu’il y a eu de bons moments, mais ça reste pas moins des souvenirs souvent difficiles. Mon coté sauvage ne s’est pas apaisé, j’avais peu à vous dire en ces temps et je ne pense pas que les choses se soient améliorées. Je ne crois pas participer cette fois ci… Pas maintenant. Tout ce que je peux dire, c’est que je ne vous oublierai pas de si tôt.
Yan.

mercredi 21 septembre 2016

Vendre du rêve

Vendre du rêve, alimenter la souffrance. Cette douleur que tu ressens lorsque tu réalises que tes rêves resteront des rêves. La chimère qui te fait croire que des jours meilleurs pourraient se pointer. L’illusion que ton avenir brillera de mille feux. L’absence de courage fait en sorte que ces rêves, que tu chéris, sont en fait l’arme ultime de la torture, de la chance que tu n’as pas prise. Derrière les rêves se cache une charge colossale, un labeur que tu n’as pas la force d’accomplir. Avoir tout pour réussir mais regarder le train passer, c’est ça les rêves. Vendre du rêve peut-être, mais les posséder, surement pas.
Yan.


mardi 13 septembre 2016

Mon cadeau de fête.

C'est ma fête et comme à chaque année, tu me demandes ce que je désire. Encore une fois, je n'y ai pas réfléchi, encore une fois, des idées primaires, des envies inabordables (matérialistes). Des rêves, sont ils vrais, des envies, sont elles nécessaires. Je ne vis pas dans la misère, je ne manque de rien et ne peux rien m'offrir. Cette année pourtant, j'ai trouvé ce que je veux demander pour ma fête. C'est un cadeau simple mais compliqué, c'est un présent parfois difficile à trouver. Sans un prix exorbitant, il est d'une valeur inestimable. Mon cadeau cette année, c'est ton bonheur.
Yan.


samedi 3 septembre 2016

Pas parce que n’importe quoi !


Pas parce que ça se dit que c'est beau. Pas parce que c'est beau que ça se montre. Pas parce que ça se montre que ça se mange. Pas parce que c'est bon que c'est bon. Pas parce que c’est sensuel que c’est sexuel. Pas parce que c’est vulgaire que c’est pervers. Pas parce que c’est santé que ce n’est pas cochon. Pas parce que c’est cochon que ce n’est pas luxueux. Pas parce que c’est long que c’est meilleur. Pas parce que c’est vite que c’est bâclé. Pas parce que c’est dosé que ce n’est pas exagéré. Pas parce que c’est exagéré que je n’irai pas en redemander. Pas parce que c’est contrôlé que je ne peux exploser (colère). Pas parce que tu livres le meilleur que c’est agréable et pas parce que c’est agréable que tu livres le meilleur. Pas parce qu’on (c’est qui on) veut le voir qu'on doit l'exhiber. Montrez le meilleur de vous même plaira, mais encore faut-il savoir quoi montrer. Bande de pervers !!!!
Yan.