mardi 24 novembre 2015

La mort de mon cadran



Un jour me levant, sans l'aide de mon cadran. Ayant rendu l'âme, c'est un matin où la notion de temps s'absente. De ses chiffres illuminés, ils ont commencé à clignoter. De son temps donné, il cesse d'annoncer. C'est la mort de mon cadran qui est affichée à l'écran, c'est la fin du temps, mon fidèle me laissant en plan. Malgré tout, je me suis réveillé, c'est à la hâte que je quitte travailler. Le soir venu, la réalité illumine mon visage de façon saccadée. Je tire sur le fil, la lumière s'éteint maintenant. Ce soir me couchant, j'ai perdu l'heure de mon brillant cadran et la noirceur régnant, je m'endors le temps absent.
Yan.

lundi 16 novembre 2015

Au delà des mots, il y a les sons…

Je reçois un nouvel album et fier de cette découverte, je partage. “5 stabbed 4 corpses“ c’est le nom du groupe et ils me divertissent. Au delà des mots, il y a la musique, cette musique teintée d’un humour que je ne peux expliquer. Un art marqué dans l’obscurité qui pourrait vous paraître malsain et qui pourtant révèle en moi une force de grandir et de m’accomplir. Un message peut-être inutile ! Enfin quelques minutes pour arrêter de penser, de chercher le négatif d’une société. Pourquoi toujours mêler idées et musique, ne pouvons-nous pas simplement apprécier le mélange des notes, des instruments et des harmonies ! Parfois la musique, c’est ça. Ne poussons pas la réflexion d’une œuvre naïvement écrite sans autre destin que celui de me distraire. Au delà des mots il y a les sons et au delà des sons vous écoutez la musique.
Yan
Bon Délire !



lundi 9 novembre 2015

Seul ? On est jamais seul.


Je suis seul, accompagné de ma musique chérie, je respire, j’essaie. La boule se gonfle, l’anxiété grimpe dans les rideaux et m’y entraine une seconde. Je lutte, je chasse le temps, j’aspire vivre le moment. Je ne sais ce que j’accomplirai, je travail dans ma tête et sors de la réalité. Cette réalité que ne peux apprécier, je l’ai construite, je m’y suis enfermé. Les contraintes de la vie me pèsent, je reste prisonnier de rêves. Esclave d’un ouvrage qui m’essouffle d’incertitude, je fais semblant d’avancer. Je souris à la vie, mais comme un con, sans rien y faire, j’attends que ça se produise. Je pourrais faire les premiers pas et changer ce qui ne va pas, j’ai préféré tenter d’apprivoiser une émotion. L'angoisse, cette bête inconfortablement ancrée, est maintenant mon ami, mon bras droit, ma compagnie. Non, on est jamais seul.
Yan.