samedi 31 octobre 2015

Un passereau qui passe.

Il me surveille, il m'épie. Son vibrant plumage ne peut le cacher. Le temps passe, il s’approche. La curiosité me rend patient, j’attends doucement sans mouvement. Lorsqu'il me charge je ne peux l'éviter, je crois la confiance gagnée, je me trompe. La méfiance étant, il reste en mouvement. Constamment aux aguets, il observe de part et d’autre, il m’observe. Je reste concentré, et continue la chasse. Je cherche à figer ce petit être. D’une rapidité déconcertante, il continue ses élans, évitant sans cesse la lentille, la caméra. Je réussi finalement, à capturer la lumière, cette beauté, cette petite sittelle enjouée.
Yan.

dimanche 25 octobre 2015

La redondance


Répéter, c'est un art, parfois une raison de vivre. Radoter par distraction, réitérer par intention. Tympaniser par surdité ou rabâcher par stratégie. Ode à ceux et celles qui par l'art de l'ara ont la capacité d'avoir l'air intelligents en narrant les citations d'autres érudits sans toutefois les comprendre. Émettre ses idées en les ressassant de différentes façons, c'est aussi de la philosophie. L'art de parler pour ne rien dire, de s'étendre en longueur sans rien apporter. Conjuguer les verbes dans la plus fluide des verves. Je pourrais vous narguer sans jamais débuter, je pourrais réécrire sans changer les idées. Je me contenterai de redire que même quand je délire, mes idées sont recherchées. Sans constamment reproduire j'essaie de conserver mon originalité. Surprendre sans reprendre et continuer à vider mon sac à idées. Je dance sur la redondance !
Yan.

dimanche 18 octobre 2015

L'erreur.


La peur de l'erreur, où l'art du correcteur qui est limité à la simple orthographe. À chaque mot je m'efforce de maîtriser la syntaxe. Absence cérébrale temporaire, la mégarde presque impardonnable reste malgré tout corrigible. Je ne suis pas irréprochable, mais lorsqu'à mon tour je suis repris, bien que très pédagogique, l'égo en prend pour son rhume. Il y a certes des bévues perfectibles, mais la base reste la base. Essayons donc d'honorer ce dialecte qui fut à une époque étoffé par Molière.
Yan.


jeudi 8 octobre 2015

Souvenir d’un weekend à oublier.

Dernier weekend de vacances qui se profilait à l’horizon. Les plans promettaient et j’étais prêt à faire face à la musique. Samedi matin, je me réveille, je me prépare sachant trop bien au fond de moi quelque chose de vilain se trame. Qu’à cela ne tienne, c’est l’heure, je me dirige vers le festival de la poutine à Montréal. Arrivant sur le site, ce n’est pas encore ouvert, ils ont du retard, mon corps me parle, j’ai chaud. Dès l’ouverture, je survole les kiosques à la recherche du menu qui m’inspirera. Les sueurs me gagnent, la tête me cogne, le cœur me fait des signes, mais je l’ignore. Au diable, je commande la poutine. Les frites, le fromage, le bacon et une sauce à l’érable qui auraient du me délecter, ne parviennent à me faire oublier l’étrange sensation. J’ai mal, le cerveau veux sortir de mon crane et chaque bouchée, à l’image de ma tête, veut sortir de mon corps. Je n’éprouve aucun plaisir et je réalise que mon weekend tant préparé se consume dans l’inconfort. Finalement, dimanche au matin, toutes les parties de mon corps souffrent de la grippe qui m’envahie. Les mouvements sont difficiles et les déplacements quasi inexistants. Je terminai ces vacances avec un souvenir “plus que moins plaisant“ et le lundi je fus absent au travail.
Yan.