mardi 28 juillet 2015

L'empereur du boisé.


Sur cette photo, vous ne pouvez le voir. Il règne en maître dans ce boisé. Près des eaux il se manifeste sans hésiter. J'ai pris le temps de préparer ce cliché, il s'entêtait à me tourmenter. Je reste immobile sans broncher, je prends quelques poses et lui se pose. Profitant de ma passivité, il anesthésie la région visée et insère la seringue effilée. Ils sont plusieurs et quelques uns atteindront le but escompté, me tirer le liquide de la vie. Une chaude lutte se déroule dans ce boisé, entre deux images je combats cette machine ailée. Certains valeureux seront éliminés, mais ils régneront, empereurs de ce boisé.
Yan.


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mardi 21 juillet 2015

La faucheuse fauchée.


Je la regarde au fond des yeux,  elle m’attend, elle m’espère. Depuis toujours, elle le savait. Moi, je l’ignorais, je ne voulais pas lui faire face, elle m’effrayait. Tous nous devons l’accepter car tous nous l’affronterons. Un mystère plane… quand. Certains décident de contrôler ce moment et d’autres tentent simplement de l’éviter. Dans un coin reculé du monde, elle est célébrée, elle est adulée elle est honorée. Mais à quoi sert de précipiter, rien ne sera réglé. De mon vivant je l’ai confronté, je l’ai pleuré mais, jamais je n’ai désiré la courtiser. Gardons la tête haute et méfions nous de son apparente liberté ce n’est que du vent.

Yan.

lundi 13 juillet 2015

Un jour, une fleur, une fin.


Après une journée difficile, je me fane, me flétris. La chaleur influence la fragilité des pensées et je ne suis pas triste de m’éteindre enfin. Le soir venu, je me recroqueville et me protège des attaques extérieures. C’est lentement que je me ferme, m’isole et me confine. J’essaie de coller au bonheur et d’oublier la chaleur, la sécheresse, la douleur. Quand le matin reviendra, je pourrai m’ouvrir et sentir à nouveau l’agréable brise me bercer.
Yan.


vendredi 10 juillet 2015

Sans intitulé.

Sur ces quelques lignes du groupe "Anorexia Nervosa Nihilistic Orchestra", je laisse au courageux écouter cette pièce qui ne lésine pas sur les symphonies funestes que le métal apporte à certains.

"Je suis celui que tu écoutais dans l'ombre de minuit
lui dont la pensée chuchotait à ton âme
Lui dont tu devinais vaguement la tristesse
Lui dont tu voyais l'image en songe"

Bon Délire.