mardi 30 septembre 2014

Wiwichu, Zeigarnik Effect ?


D’où vient ce curieux titre qui introduit “Le Délire“ de ce jour ? Non, ce n’est pas un dialecte qui nous vient de l’Amazonie et non ce n’est pas le dernier menu à la mode type : “faut être in“. Wiwichu, c’est le nom plutôt original d’un groupe musical de Montréal. L’écoute de l’album “Zeigarnik effect“ fut une agréable surprise dont les notes résonnent encore dans ma tête. Dans mon laboratoire musical, plusieurs expériences furent réalisées. L’ingrédient Wiwichu, sans être unique, n’apparaissait dans aucun de mes livres de la chimie des mélodies. C’est maintenant que je réserve à ce groupe, une page particulière dans mon vaste univers musical. Mélangez jazz, ambiance, expérimental et ajoutez une petite touche “punky“ et votre salle d’écoute sera imprégnée de ce caractère curieux et intéressant que représente le quatuor. Principal reproche s’il en est un, j’ai reçu la version numérique de l'album… Maintenant, je vais devoir me procurer la version vinyle afin d’apprécier le plein potentiel de ce groupe.
P.S. Il m’a fallu deux écoutes afin d'adhérer au vidéo qui est assez spécial !
Bon Délire.
Yan.

mercredi 24 septembre 2014

N'oubliez pas, “JE DÉLIRE“ !

Bien entouré, je me sens seul. Dans les épreuves difficiles, je me ferme, m’isole. Au plus profond ruminent les idées. Caché, je ne veux être questionné. De mes larmes asséchées, je crie le vide qui me rempli. Aspirant tout dans son sillon, rien ne peut l’arrêter. Je me plains, alors que d’autres souffrent en silence. Je me tords de cette douleur invisible qu’on ne peut comprendre. Je respire cet air souillé de l’hypocrisie de la joie de vivre. Comment pouvez vous apprécier chaque moment, alors que vous en connaissez le dénouement.
De retour de chez le médecin, il satisfait enfin à ma question ultime : “Docteur, vais-je mourir ?“ C’est calmement et sans émotion, que celui-ci me répond : “oui… Mais je ne peux vous dire quand !“ Bien entouré, je me sens seul, je me ferme et m'isole.
Faut que je sorte un “Délire“, mais à quoi bon si je n’ai rien à dire. En manque d’inspiration je me rue vers une chanson.
Yan.
Bon Délire.

mardi 16 septembre 2014

"Dude Incredible"


Sept ans depuis la dernière création, de grandes aspirations et à ce jour, aucune déception. Avec l'album “Dude incredible“, "Shellac" continue de se renouveler sans jamais s'éloigner des racines sonores qui lui sont propres. Minimaliste, leur musique joue d'audace et je reste collé aux notes qui s'en dégagent. Dans la contradiction des rythmes plutôt lents, émerge une énergie qui, elle, se tient loin de l'immobilité. La simple complexité qui règne, demande une attention toute particulière qui ne vous laissera pas indifférent. “Shellac“, c'est un son inégalé, c'est une maturité créative, c'est un métronome qui se berce au son des mélodies.
Bon Délire.
Yan.



dimanche 14 septembre 2014

Une nouvelle ère.


Une nouvelle ère se dessine. Je fracasse une autre décennie, et c'est avec une légère appréhension que je l'envisage. Tant de questions se posent. Suis-je vieux, est ce aujourd'hui le passage à l'âge adulte ? Certainement pas. Je poursuis dans la lancée de ma post adolescence. Portant les éternels T-shirts des groupes qui me font vibrer, je continue la perpétuelle révolte du complet cravate et m'évertue à faire de qui je suis, l'être le plus authentique possible. Nul besoin de se marginaliser, être moi même c'est bien assez. Seulement, lorsque je me regarde, je réalise que mes 16 ans sont bien passés. Les folies continuent mais le rythme change. Les rêves ne s'évaporent pas, mais ils sont confrontés à un réalisme pondéré. La vérité, j'ai maintenant 40 ans, je dois les assumer mais les vivre intensément. À suivre.
Yan.


lundi 8 septembre 2014

MIca.



Me promenant dans les bois, j’aperçois au loin dans le paysage boisé, un décor, une curiosité. M’approchant, je découvre un visage, restant de pierre, il m’épie ou m’averti.

Immédiatement épris par le plaisir de découvrir, j’élargis mon champ visuel afin de scruter les possibles trésors manqués. Heureux de découvrir, que je n’ai pas mis les pieds, dans ce piège oublié. Il y a plusieurs années, dans ce territoire régnait, une effervescente activité. Des travailleurs oubliés s’affairaient à déterrer ces filons reculés. Ici maintenant jaillis, ces mines de mica, désaffectées, inondées.
Deux trous me sautent aux yeux mais je sais déjà, que si j’explore plus creux, d’autres pourraient me piéger. Tout autour de moi je porte mon regard brillant sur de petits éclats étincelants que sont les restes du mica. Aujourd’hui à l’abri, protégés dans les bois, ces trous oubliés ne pourront être visités. Un air de tranquillité, plane autour de ces lieux mystérieux. Dans le silence de ces boisés, dorment ces histoires désormais inanimées, que la nature tente d’effacer.
Yan.