mardi 18 juin 2013

Manifestement silencieux.



Silence éloquent, je me tiens devant toi sans résistance et j’accepte. Silence effrayant, tu me terrasses et gardes mes yeux grands ouverts face à ce vide insolite. Comment l’abstraction de ton existence peut-elle entretenir cette torpeur. Dans une société ou tu deviens plus qu’absent, la puissance de ton règne en impressionne encore plusieurs. Parfois apprécié, souvent convoité, tu te laisses désirer et sais nous angoisser dans les moments les plus inopportuns. Aujourd’hui l’envie de te rompre grandie, par mes musiques les plus déconcertantes je te détruis. Finalement tu reviens et me fais réaliser que contre ta fureur jamais je ne gagnerai. Mes amis, à l’image du silence vous brillez par votre absence et je m’entête à continuer d’écrire ces proses qui me reflètent et me reposent.
Yan.
Bon Délire.

mardi 4 juin 2013

Difficile Réalité !


S’exprimer à travers les mots des autres, une réflexion sans danger. Risquer d’être dans l’erreur s’amenuise et se dilue à travers le concept d’un étranger. Panser ta pensée par une notion que certains t’ont dictée est sans risque dans la mesure ou la blessure est assimilée. Réfléchir, choisir ses propres mots et exprimer ses convictions sont propices à la critique mais combien gratifiants. Communiquer ses idées par les mots des autres amène à questionner la compréhension et l’implication réelle qui se forge dans ta tête. Bêle mon ami car ta réflexion n’est autre chose que la captation d’autres individus.
Yan.
Bon Délire.